Je suis las [l’A] de subir ce semblant de vie et de courber [cour’B] l’échine,
De céder [C-D] à ces pensées qui m’assiègent, telles la muraille de Chine.
J’ai fait beaucoup de victimes collatérales - on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs [d’E] -
En livrant cette guerre contre une souffrance ineffable [in’F’able], véritable monstre hideux.
Finalement épuisé, je succombe à l’inaction et poursuis le gâchis [g’H-I],
Résolu au désespoir et au fatalisme, immobile, je gis [J].
Je tente de ne pas faire cas [K] du brouhaha ambiant, de tous ces décibels [décib’L],
Préférant voguer intérieurement vers des idées si belles,
Que je tente de mettre en forme en musiques et en poèmes [po-M],
Même si mes ennemis intérieurs font que je peine [p’N] à vivre une vie de bohème.
J’ai souvent nagé en eaux [O] troubles, me laissant dériver,
Avec tou(te)s ces vagues à l’âme m’empêchant de trouver la paix [P].
J’avoue avoir vécu [vé’Q] de belles choses, mais aussi pas mal de traversées du désert [dés’R],
Sans être réellement parvenu à me délester [dél’S-T] de tout ce qui me dessert.
Je tente d’ignorer ceux qui me huent [U], m’accusant de passer ma vie à rêver [rê-V],
Grandes ambitions et profondes déceptions constituent ma double vérité [W’rité].
En quête du salut, je m’inspire de la philosophie grecque [philosoph’Y],
Ayant foi en ses sages réflexions qui constituent de véritables aides [véritables Z]…